Partout en France, SG, la banque de détail du groupe Société Générale en France, et les associations du réseau Initiative France, 1er réseau associatif de financement et d’accompagnement des créateurs, repreneurs et développeurs d’entreprise, coopèrent pour rendre possible la création et la reprise d’entreprises. Si les deux structures jouent un rôle clé dans le financement des projets, les partenariats vont bien plus loin avec des actions de sensibilisation, d’accompagnement et d’animation de l’écosystème entrepreneurial dans les territoires. Alexandra Levarato, directrice du groupe d’agences SG COURTOIS en Ariège, et Loïc Cresto, directeur d’Initiative Ariège, nous expliquent concrètement le fonctionnement de ce partenariat. Ancré au cœur de la région, il permet chaque année d’embarquer des dizaines de personnes dans l’aventure entrepreneuriale.
En quoi consiste le partenariat entre SG COURTOIS et Initiative Ariège ?
Alexandra :
Notre partenariat avec Initiative Ariège repose sur une volonté commune : soutenir l’entrepreneuriat local. Nous participons régulièrement aux comités d’agrément (comités d’octroi de prêts d’honneur Initiative) de l’association, nous apportons un soutien financier et nous coconstruisons des actions sur le terrain. C’est un partenariat vivant, utile, qui prend tout son sens dans l’action.
Loïc :
Notre partenariat avec SG COURTOIS est ancien. Il connaît une nouvelle dynamique depuis 2021 et va bien au-delà d’un simple soutien financier ou d’une participation à nos comités : nos équipes se connaissent, travaillent ensemble. Cela crée une fluidité précieuse au bénéfice des entrepreneurs. C’est ce qui rend notre collaboration si fructueuse.
Quelles sont les actions concrètes menées ensemble ?
Alexandra :
Elles sont nombreuses ! Nous intervenons ensemble dans des lycées professionnels, organisons des ateliers pour des jeunes en insertion professionnelle, participons à des visites d’entreprises, des tables rondes, ou des événements conviviaux. C’est très concret. Au-delà du financement des projets, nous avons aussi un rôle de sensibilisation à la création d’entreprise.
Par ailleurs, un porteur accompagné par Initiative Ariège arrive avec un projet structuré : le prêt d’honneur conforte la trésorerie, et l’accompagnement post-financement est un gage de sécurité. C’est un vrai plus dans l’analyse bancaire.
Loïc :
Nous faisons en sorte d’impliquer des entrepreneurs dans nos actions pour partager leur réalité du terrain. Chaque action a du sens.
Quel projet commun vous a particulièrement marqué ?
Loïc :
Nous avons organisé l’année dernière un bus tour pour aller à la rencontre des jeunes, de 18 à 26 ans, du territoire. Une belle occasion de renforcer nos liens avec les acteurs de soutien à la jeunesse et de nous faire connaître de ce public parfois difficile à atteindre et réticent à se lancer dans l’aventure entrepreneuriale.
Alexandra :
Difficile de choisir ! Chaque action a sa propre valeur : les projets de financement, ceux autour de l’insertion professionnelle, les visites d’entreprises… Il y a toujours cette volonté de proximité et de co-construction. Le bus tour est effectivement un bel exemple !
Comment percevez-vous l’évolution de l’entrepreneuriat en Ariège ?
Alexandra :
Depuis le Covid, nous accompagnons beaucoup de reconversions, des porteurs de projets qui veulent créer leur propre emploi, souvent avec peu de moyens. Cinq ans plus tard, la dynamique reste forte. En Ariège, beaucoup de personnes se lancent dans l’entrepreneuriat pour créer leur emploi.
Loïc :
Le fait nouveau, c’est le boom des reprises d’entreprise. Plus de la moitié des projets que nous avons soutenus en 2024 sont des reprises[1] ! Et en parallèle, une situation difficile dans le territoire, où beaucoup de personnes sont en situation de précarité. En Ariège comme ailleurs, nous avons un vrai rôle pour rendre accessible l’entrepreneuriat au plus grand nombre.
Quel conseil donneriez-vous à un entrepreneur qui se lance ?
Loïc :
Ne restez pas seul ! Faites-vous accompagner, que ce soit par Initiative Ariège, la banque, ou les réseaux consulaires. Nous avons un écosystème local très mobilisé.
Alexandra :
Se faire accompagner dès le début, est essentiel. Nous avons la chance, en Ariège, d’avoir des acteurs qui se parlent, qui travaillent ensemble dans l’intérêt des porteurs.
[1] Réseau Initiative France, L’essentiel 2024
