Lorsqu’on reçoit un colis aujourd’hui, son emballage termine le plus souvent à la poubelle. C’est pour lutter contre les déchets du e-commerce que Charlotte Darmet et Antonin Grêlé-Rouveyre se sont associé et ont lancé Opopop, des colis réutilisables et consignés. Un projet développé pendant le 1er confinement, financé et accompagné par Initiative Plaine de l'Ain Côtière, une association du réseau Initiative France. Labellisée Initiative Remarquable, l’entreprise a reçu un prix lors de l’appel à projets « Savoir faire demain ».
Issus de la même école de commerce lyonnaise, c’est pourtant quelques années après leurs études que se rencontrent les deux entrepreneurs autour d’un intérêt commun: tous deux veulent s’engager pour la réduction des déchets ! L’ancienne chef de produits dans une startup e-commerce et l’ancien consultant en technologie s’associent autour d’une ambition partagée : imaginer un colis réutilisable et consigné.
Saviez-vous qu’en France en 2020, plus d’un milliard de colis avaient été expédiés ? C’est forts de ce constat, que Charlotte Darmet et Antonin Grêlé-Rouveyre ont créé leur entreprise en août 2020, en pleine pandémie.
Des colis circulaires fabriqués en France
Le concept ? Proposer aux commerçants un service de colis par abonnement, 100% réutilisable et surtout consigné. À la réception de leur colis, les consommateurs ont 15 jours pour renvoyer l’emballage en le déposant dans n’importe quelle boîte aux lettres de La Poste, sans quoi une consigne de 5€ est prélevée. Une incitation efficace puisque 97 % des colis Opopop sont renvoyés à chaque cycle, ce qui permet une réduction considérable des déchets !
Les colis Opopop sont réalisés en France dans une matière déperlante, légère, solide et responsable : pour les concevoir, les fondateurs de Opopop ont récupéré des fins de rouleaux de matières imperméables issues de l’industrie textile. Le modèle est donc circulaire dès le départ !
Les deux entrepreneurs et leur équipe s’attaquent à un marché au potentiel immense. Avec un objectif en ligne de mire : montrer que l’on peut faire de l’économie circulaire à grande échelle et avec un grand impact.
Le site internet de Opopop
Crédit photo : Lora David